Chronique de l’hôpital 2023 ! – Alors qu’est-ce que l’on a aujourd’hui ? Enlevez le champ opératoire, s’il vous plaît. Ben merde alors, qu’est-ce que c’est ce truc. On dirait la faille de San Francisco. Pince s’il vous plaît. Éclairez-moi le fond, que je puisse estimer la matière nécessaire. Oh ! les bords sont friables,Lire la suite « Impatient »
Archives mensuelles : décembre 2022
Huleux le globuleux
Sur une terre verte vivait un petit personnage au ventre rebondi, qui chaque jour, derrière les nuages décrochait le soleil avec appétit. Le jeune Marschim est né voilà trois ans dans le village de Ponicrun. Une terre cachée dans une pénombre grise. Cette population ne grandit pas. Elle a une croissance expresse. Ainsi à sonLire la suite « Huleux le globuleux »
Le semeur de roses
Ce soir-là, à vingt-trois heures vingt-trois, un homme descend la rue vers la mairie. De ma fenêtre de la cuisine, je l’observe. Insomniaque depuis que je suis née, rien ne me dit de dormir. Ce seize décembre deux mille dix-sept, j’aperçois en premier son ombre au gré des réverbères. J’entends le chuintement de ses pasLire la suite « Le semeur de roses »
Être en devenir.
Beaucoup de monstres se cachent sous le lit ou dans un placard, mais jamais les êtres malintentionnés qui envahissent la vie d’air vicié ne se chassent en ouvrant les yeux. Ce poids lourd n’est pas le vôtre. Quelle est donc cette vie qui imagine les sinistres prêts à croquer les enfants dans leur sommeil ?Lire la suite « Être en devenir. »
Le vendeur de parapluies dans le désert
Arrêt 39, je descends au terminus. Le bitume reflète la chaleur de ce désert. Un léger vent soulève quelques grains de sable dans une danse éphémère. J’ai pris le bus au hasard, pour quitter ces murs gris qui ne rayonnent qu’une pollution lourde et salissante. J’avais décidé de m’aérer, l’endroit était sans réelle importance. AvantLire la suite « Le vendeur de parapluies dans le désert »
Normalité
Je m’appelle Dylan, j’ai des parents tellement normaux que je les trouve étranges. Tous les jours, ma mère descend de l’étage en premier puis va dans la cuisine pour préparer le café. Mon père descend à son tour, le bois de l’escalier craque sous son poids. Vêtu de son costume trois-pièces sombre dont pas unLire la suite « Normalité »
Un, deux, trois.
Depuis que j’avais vu ce banc placé au centre du village, il semblait me dire : « viens, assieds-toi » ! Dans ce bourg en ce dimanche matin du mois de juin, je m’étais convaincu de ma démarche. Tout était calme, les oiseaux chantonnaient gaiement. Enfin, je pouvais bien prendre un peu de temps pourLire la suite « Un, deux, trois. »